Théâtre : les belles-sœurs
Dimanche 2 6mars, à l’invitation de l’association Image et Poésie, les Nébianais ont pu assister à la représentation d’une pièce d’Éric Assous jouée par la Compagnie du Jeu de Paume, et ceux qui se sont déplacés ne l’ont pas regretté !
Dans une maison de campagne éloignée de Paris, Nicole et Franky pendent leur crémaillère. Nicole, qui est une maîtresse de maison dévouée et naïve, a invité les deux frères de Franky et leurs épouses respectives : l’intellectuelle Mathilde et la très mondaine Christelle.
Lorsque Nicole annonce l’arrivée imminente de Tallia, une dernière invitée, la réaction des hommes suscite la suspicion de leurs épouses : les éléments d’un vaudeville aux rebondissements savoureux sont en place, pour le plus grand plaisir des spectateurs qui n’ont pas ménagé leurs applaudissements. A l’entrée de la belle intruse, l’ambiance s’alourdit, et la soirée familiale va virer au jeu de massacre. L’un après l’autre les trois frères sont confondus, malgré leurs tentatives dérisoires pour se disculper, et la réaction des belles-sœurs ne se fait pas attendre.
A la fin du spectacle, les spectateurs ont tous souligné à quel point ils avaient apprécié cette comédie sans arrière-pensées qui leur avait fait passer un moment très agréable
La poésie des vendanges
Samedi 25 février, l’association nébianaise Image et Poésie a présenté à un public nombreux et divers des images de la vie à Nébian depuis 1949 ; le fil conducteur de ces images était le travail de la vigne.
Pour commencer, de magnifiques images de notre village ont accompagné la voix d’Alain Auglans disant quelques poèmes sur un fond musical. Après ce moment poétique, une rétrospective a permis de découvrir tout le matériel nécessaire au travail de la vigne, depuis l’araire antique jusqu’à la mécanisation du XX° siècle ; c’est René Cases, bien connu des Nébianais, qui a présenté cette impressionnante collection qu’il avait constituée, et dont il a fait don par la suite au département. Ensuite, les spectateurs se sont trouvés plongés dans l’ambiance des vendanges avec des images montrant des vendangeurs et des vendangeuses travaillant en équipe et dans la bonne humeur ; le film montre également l’évolution rapide des techniques utilisées : du sécateur et du seau pour le ramassage du raisin, et de la charrette tractée par un cheval pour son transport à la cave coopérative, on est passé à la vendangeuse. Le travail en a été facilité, mais l’esprit convivial des vendanges a peu à peu disparu…
La séance s’est terminée avec des images du dernier repas des anciens au café du pavillon. Tout au long des films sur les vendanges et le repas des anciens, on a pu entendre les exclamations des Nébianais qui reconnaissaient qui un parent, qui un ou une ami(e) ; beaucoup d’entre ne sont plus parmi nous, mais les revoir a offert un moment de joie et d’émotion à de nombreux spectateurs.
On peut aussi retenir de ces films que l’évolution extrêmement rapide des techniques agricoles a mis fin aux travaux en commun qui se faisaient dans la bonne humeur, comme en témoignent les images. Cette époque pas si lointaine montre un monde qui a disparu aujourd’hui…