Théâtre à Nébian

Vendredi 10novembre, la compagnie Tourb’en scène, invitée par l’association Image et Poésie, a permis aux spectateurs de passer un moment de détente bienvenu. En l’absence de son président, c’est Alain Auglans qui a présenté « Tout le monde l’aimait », une pièce écrite et mise en scène par Joëlle Cabrera.

Le thème de la pièce est un classique de la comédie, à savoir l’infidélité (et ici les infidélités !) dont la découverte provoque des situations comiques renforcées par des jeux de mots bien trouvés qui ont été très appréciés par les spectateurs. Rodolphe, psychiatre reconnu et apprécié de tous pour son intégrité, est apparemment mort, étouffé par une arête de poisson. Son décès n’a pas encore été constaté par un médecin, mais sa femme Léa se réjouit d’exister enfin et se prépare pour ce qu’elle voit comme un moment de gloire, tandis que la bonne, Manuella, fervente admiratrice de son patron, est effondrée.  C’est alors qu’Emma, une infirmière, les informe que les grilles séparant la maison du psychiatre de sa clinique voisine ne fonctionnent plus. Si bien que lorsque Violette, Anémone, Rose, et même un employé des pompes funèbres pénètrent tour à tour dans la maison, Léa et Manuella sont persuadées qu’ils viennent tous de la clinique et que ce qu’ils disent sont des élucubrations dues à leur état mental. Mais peu à peu elles sont gagnées par les soupçons et finissent par prendre conscience des nombreuses infidélités de Rodolphe.  À son réveil, Rodolphe va devoir affronter une situation bien difficile….

Les spectateurs ont passé un moment très agréable et se sont ensuite retrouvés pour prolonger ce moment autour d’’un pot amical.

Vendredi 06 octobre, le jour même où une Iranienne, prisonnière politique en Iran, se voyait décerner le prix Nobel de la paix, une autre Iranienne :  Sahar Ghaderi Moghdam était à Nébian, à l’invitation des associations Olaïc 34 et Image et Poésie. Elle venait témoigner des souffrances des femmes de son pays, mais aussi de leur résistance à l’oppression, de leur aspiration à la liberté, et du courage des jeunes générations qui n’hésitent pas à braver le pouvoir, au péril de leur vie. A la question posée « Que pouvons-nous faire pour les aider? », elle a répondu qu’il fallait parler de ces jeunes, afin qu’ils ne sentent pas oubliés, qu’ils sachent qu’ils sont soutenus.

Après avoir évoqué sa vie de petite fille subissant de multiples contraintes, puis les aspirations à la liberté de la jeune fille qu’elle était devenue, et enfin sa venue en France, Sahar a exprimé en dansant les souffrances des Iraniennes et a fini sur une note d’espoir, à travers trois chansons.

Les personnes présentes ont été très touchées par ce témoignage, et ont posé des questions auxquelles Sahar a répondu avec plaisir.

. Les personnes présentes ont été très touchées par ce témoignage, et ont posé des questions auxquelles Sahar a répondu avecQuand quelqu'un a demandé : « Que pouvons-nous faire pour les aider? », elle a répondu qu’il fallait parler de ces jeunes, afin qu’ils ne sentent pas oubliés, qu’ils sachent qu’ils sont soutenus.

Baya Adji, présidente d’Olaïc 34, a repris la parole pour excuser Michel Nozières, président de l’association nébianaise Image et Poésie, et elle a terminé en remerciant chaleureusement le maire Francis Bardeau et l’équipe municipale.