SAMEDI 13 JUILLET : soirée festive
LA CEREMONIE DU 14 JUILLET
Après la soirée festive du samedi 13, la matinée du dimanche 14 juillet a eu un caractère plus officiel.
Des dessins d’enfants sur le thème du 14 juillet étaient exposés à la Galerie des Arts, à côté du parvis de la mairie où s’est déroulée une cérémonie à laquelle le maire, les adjoints, plusieurs conseillers municipaux, une partie du Conseil Municipal des Jeunes, et une délégation des pompiers de Clermont l’Hérault ont participé, ainsi que des Nébianais qui n’étaient pas partis en vacances… Francis Bardeau[CC1] les a tous remerciés.
Chantal Cassagne, adjointe chargée de la communication, a évoqué les évènements qui ont abouti à la prise de la Bastille, puis elle a expliqué pourquoi le 14 juillet était devenu fête nationale. Parmi tous les grands moments historiques entre 1789, et la fin du XIX siècle, c’est la prise de la Bastille qui a semblé la plus à même de fédérer les Français : en effet, l’évènement commémoré devait symboliser l’émancipation, la recherche de liberté et l’affirmation de la souveraineté du peuple, et la mémoire collective avait déjà fait de la prise de la Bastille une victoire du peuple sur l’absolutisme royal et sur l’arbitraire en matière de justice. De plus, beaucoup de monde pouvait s’y retrouver, des républicains les plus farouches aux plus modérés et même certains monarchistes pour lesquels la célébration du 14 juillet 1790 atténuait le caractère violent de l’évènement de 1789. Et c’est par une loi de juillet 1880 que le 14 juillet est devenu notre fête nationale. C’est aussi un des symboles officiels de la République française.
Francis Bardeau a souligné que célébrer le 14 juillet, date symbole qui a permis au peuple français de modifier le cours de son histoire, c’est d’abord célébrer un moment fort, mais c’est aussi mettre à l’honneur notre république et ses valeurs de liberté, d’égalité, de fraternité et de laïcité. Il a rappelé que la république et la démocratie méritent qu’on se batte pour les préserver, les enrichir, et d’abord au quotidien, dans nos villes, nos quartiers, nos villages. Aujourd’hui plus que jamais nous devons faire preuve d’une vigilance extrême pour refuser toute dérive qui accepterait des droits ou des devoirs particuliers pour des groupes particuliers, mais aussi pour refuser toute dérive qui aboutirait à refuser l’appartenance à la nation française de celles et de ceux qui, vivant avec nous, partagent nos valeurs tout en restant fiers de leurs origines. La nation ne peut pas se réduire à un conglomérat de communautés ethniques ou religieuses ; elle ne doit pas non plus se réduire à la juxtaposition de groupes ethniques autonomes, indifférents les uns aux autres, voire même hostiles.
Des enfants ont ensuite déposé une gerbe en l’honneur de tous ceux qui sont morts pour défendre les idéaux de la république, puis une minute de silence a précédé la Marseillaise chantée par tous ceux qui étaient présents.
Enfin, des ballons tricolores ont été lâchés, et ont survolé la devise de la France inscrite sur la façade de la mairie.
Pour finir, un apéritif a clôturé la cérémonie.
LES DESSINS D'ENFANTS
LA CEREMONIE